Rêves d'Espace

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Orion sur orbite rétrograde éloignée de la Lune

Après un survol réussi de la Lune au 6e jour de sa mission, le vaisseau spatial habitable Orion s’est éloigné de la Lune.

Flight Day 9: Orion Looks Back at Moon
Au 9e jour de vol, le vaisseau spatial Orion a capturé des images de la Lune à partir d’une caméra montée sur l’un de ses panneaux solaires. Le vaisseau est en route vers l’orbite rétrograde éloignée de la Lune (crédit NASA)
Flight Day 9: Orion Looks Back at Earth
Au 9e jour de vol, le vaisseau spatial Orion a capturé des images en regardant la Terre à partir d’une caméra montée sur l’un de ses panneaux solaires. Le vaisseau est en route vers l’orbite rétrograde éloignée de la Lune (crédit NASA)

Entrée en orbite rétrograde éloignée

Dix jours après son décollage (J1), ce 25 novembre, à 21h52 UTC, les propulseurs auxiliaires du module de service européen d’Orion ont été allumés pendant 1 minute et 28 secondes pour mettre le vaisseau spatial dans une orbite lunaire rétrograde éloignée ou DRO (Distant Retrograde Orbit), éloignant encore plus le vaisseau de la Lune

On en est à l’étape 10 de la mission Artemis 1 (crédit NASA)

Avant cette manœuvre, les panneaux solaires dont le mécanisme d’orientation peut bouger à 360°, sont orientés près du corps du vaisseau afin d’éviter les éjections des gaz des moteurs.

Illustration de l’orientation des panneaux solaires sur Orion avant une manœuvre de correction de trajectoire (crédit NASA)
Image embarquée depuis une caméra en bout de panneau solaire, montrant la configuration du panneau replié lors de la manœuvre pour entre en DRO (crédit NASA live)

Orion va désormais faire une demi-orbite lunaire en 6 jours, à 70 000 km en moyenne de la Lune.

Cette orbite allongée autour de la Lune utilise peu de carburant.

La plus grande distance d’Orion de la Terre sera lundi 28 novembre à 21h05 UTC à plus de 432 000 km.

Puis, avec de nouveaux allumages de ses moteurs (étape 12), il refera un second survol du sol lunaire (étape 13) puis rentrera sur Terre.

Le vol Artemis 1 doit démontrer et tester les capacités du vaisseau spatial Orion jusqu’aux limites. Les équipes des Opérations s’habituent au pilotage d’un nouveau vaisseau et à l’exploitation du module de service européen. Pour l’instant, tout semble se passer a peu près nominalement, malgré quelques anomalies rencontrées mais sans impact à ce jour sur la mission.

Le module de service d’Orion, fournit par l’ESA, contient les sous-systèmes nécessaires à la mission : propulsion, puissance, avionique, contrôle thermique et consommables pour les astronautes (non présents pour Artemis 1) (crédit ESA–K.Oldenburg)

Image de couverture : Au jour de vol 8 de la mission Artemis I, la caméra de navigation optique d’Orion a capturé cette image de la Lune (crédit NASA)

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