Lancements de la semaine du 13 au 19 juillet : Atlas 5 et Ariane 5 VA224
Les 2 fusées les plus fiables actuellement ont poursuivi leur planning de lancement.
Le 15 juillet, à 15h36 UTC , une Atlas 5 a décollé de Cap Canaveral en Floride.
Le satellite GPS 10 IIF sur orbite
La fusée de United Launch Alliance (ULA) a correctement positionné sur une orbite circulaire à 20 460 km d’altitude, un satellite GPS, le 10e de la série GPS IIF, exploité par l’US Air Force. C’est le 10e des 12 satellites GPS IIF qui constituent la maintenance et la modernisation du système de positionnement global.
Actuellement, il y a 31 satellites GPS en orbite autour de la Terre sur des orbites circulaires à environ 20 000 km d’altitude avec un satellite en orbite dans six plans différents pour assurer une couverture de l’ensemble du globe. Pour la navigation GPS, quatre satellites doivent être visibles à partir d’un lieu pour fournir des données de positionnement, mais dans la configuration actuelle, il y a environ 9 satellites visibles depuis n’importe quel endroit donné à un moment donné fournissant des mesures redondantes et la tolérance aux pannes. Le programme GPS a envoyé son premier satellite en orbite en 1978 et a connu un certain nombre de générations de satellites et des périodes de modernisation, dont la dernière en date avec les satellites IIF. [Plus d’informations sur www.gps.gov]
Une 55e mission réussie d’affilée pour l’Atlas 5.
Un autre vidéo à 240 images par seconde :
ou alors sous 6 angles de vue différents :
Le 15 juillet, une Ariane 5 a décollé à 21h42 UTC depuis le Centre Spatial Guyanais à Kourou
Succès du vol VA224
Le vol était initialement prévu le 8 juillet, mais suite à une fuite du pont qui permet le hissage de la coiffe sur le lanceur, il avait été nécessaire de faire des vérifications supplémentaires afin de vérifier qu’il n’y avait pas eu de contamination des satellites. Le vol avait été décalé d’une semaine
Après respectivement 28 et 31 minutes de vol, la séparation des 2 satellites à bord d’Ariane 5 a eu lieu.
A bord d’Ariane 5, il y avait 2 satellites de mission différente :
Star One C4, construit par Space Systems/Loral (SSL) pour l’opérateur privé Embratel Star One, première société de communications par satellites en Amérique du Sud; Star One C4 est le 10ème satellite de la société. Il augmentera sa capacité en matière de services de télécommunications, de télédiffusion et d’internet pour le Brésil, les autres pays d’Amérique du Sud, le Mexique et les Etats-Unis (source : communiqué de presse Arianespace).
MSG-4, construit par Thales Alenia Space pour l’opérateur EUMETSAT, agence européenne dédiée à la surveillance du temps, du climat et de l’environnement. Destinés principalement à l’Europe, les services d’observation météorologique de MSG-4 s’étendront à l’Afrique (y compris l’île de la Réunion), l’Océan Atlantique et l’Est de l’Amérique du sud. MSG 4 est le 4e et dernier satellite de météorologie de seconde génération. [pour en savoir plus sur MSG-4, lire un article sur futura-sciences.com]
MSG-4 devrait atteindre son orbite géostationnaire de travail une dizaine de jours après le lancement. Il sera stocké en orbite pendant 2 ans et demi en raison de la bonne santé des 3 premiers modèles actuellement en service. Il devrait ensuite fonctionner jusqu’à l’arrivée de la troisième génération de satellites Meteosat, en 2023. En fonctionnement, il s’appellera METEOSAT-11.
Il s’agissait du 66ème succès consécutif d’Ariane 5, dont c’était aussi le 80e lancement.
J’espère qu’Ariane 6 sera aussi fiable que sa grande soeur (qui avait pourtant connu quelques échecs à ses débuts en raison de problèmes d’informatique…)
Amitiés,
Michel
Ping : Lancements de la semaine du 13 au 19 juillet :...