A bord du Module de transfert MTM, 3 caméras de surveillance fournissant des instantanés en noir et blanc avec une résolution de 1024 x 1024 pixels ont été installées pour nous envoyer de belles images lors de la phase de croisière de la sonde et les survols de la Terre, de Vénus et de Mercure.
Mais pour commencer, la première caméra (n°1 sur le schéma ci-dessus) a été activée quelques heures après le décollage pour vérifier le bon état de la sonde, et surtout le bon déploiement de ses panneaux solaires.
Le Mercury Planetary Orbiter (MPO) est équipé de deux antennes fixes à faible gain (LGA), d’une antenne orientable à gain moyen (MGA) et d’une antenne orientable à haut gain d’un mètre de diamètre (HGA). Les deux LGA en bande X fourniront une couverture omnidirectionnelle à de petites distances de la Terre et pourront également être utilisées pour des commandes d’urgence à n’importe quelle distance. La MGA en bande X sera utilisée principalement pendant la phase de croisière interplanétaire et en modes de sécurité et de survie. La HGA fournira des communications en liaisons montante, descendante et descendante, en bande Ka et en bande X pour les opérations spatiales et scientifiques. La HGA sera également utilisée pendant la phase de croisière pour améliorer les capacités de communications et de vidage de données de la mémoire du MPO en cas de besoin. La station au sol de 35 mètres de l’ESA à Cebreros en Espagne devrait être la principale installation au sol pour les communications pendant toutes les phases de la mission. D’autres stations sol sont utilisées en cas de besoin.
Le déploiement des 2 antennes de communication de BepiColombo étant également un événement critique en début de mission, les caméras 2 et 3 du MTM ont été utilisées pour confirmer visuellement les télémétries reçues sur Terre.
Le 25 octobre, c’est le mât supportant le magnétomètre qui a été déployé. Le mât mesure 2,5 m de long et est installé également sur le MPO. Le magnétomètre mesurera le champ magnétique de Mercure, l’interaction du vent solaire, ainsi que la formation et la dynamique de la magnétosphère, la « bulle » magnétique qui entoure la planète.
Pendant le déploiement, les capteurs du magnétomètre ont enregistré le champ magnétique environnant afin de distinguer les champs magnétiques naturels de Mercure des champs parasites intrinsèques au satellite.
C’est des photos de rien du tout, mais qui font extrêmement plaisir