Second chargement Antonov pour Gaia
Après un premier transport de Toulouse à Cayenne, en Guyane Française, du satellite GAIA et quelques moyens sols, un second Antonov est nécessaire pour le transport du DSA (ou Sunshield), les panneaux solaires et d’autres moyens sols.
En effet, il n’est pas possible de transporter le satellite complètement assemblé par avion en raison des dimensions de celui-ci incompatibles des dimensions d’un conteneur pouvant rentrer dans le plus gros avion de série au monde servant au fret : l’Antonov 124. Il faut donc transporter le Sunshield à part du reste du satellite afin de l’assembler ensuite sur la base de lancement.
Ce second chargement s’est déroulé à peu près de la même façon que le premier mais quelques aléas l’ont perturbé.
A notre arrivée à 9h sur le tarmac, l’Antonov n’avait pas encore son nez levé, et les rampes pour rentrer le conteneur du DSA n’étaient pas encore installées. Contrairement à l’Antonov précédent, celui-ci n’avait atterri qu’au matin à 7h20 sur l’aéroport de Toulouse, et non la veille. L’équipage dédié au chargement avait-il eu envie de se reposer ce matin ?
Autre différence : l’avion n’était pas de la même compagnie et l’équipage différent, suite à un changement tardif de prestataire. Il a fallu rediscuter de certains détails vu lors du premier chargement. Mais, l’équipe Astrium étant habituée aux aléas, nous nous sommes adaptés !
Vers 12h30, après installation des rampes par l’équipage technique russe, nous avons pu commencer le chargement du conteneur.
Comme la première fois, les marges de rentrée dans l’avion n’étaient pas très grandes, et un bon alignement sur les rampes est nécessaire. Au final, moins de 8 cm de marge !
Puis, est venu le chargement des moyens sols par l’arrière de l’avion, et pour terminer, les panneaux solaires à l’abri dans leur conteneur.
Au final, il ne restait pas beaucoup de place dans l’avion, une fois les conteneurs arrimés solidement pour le voyage.
Vers 19h, je me suis rendue en famille depuis le site prisé des amateurs d’avions de Toulouse, près des installations d’Airbus.
D’autres amateurs équipés d’appareils photos avec des zooms puissants étaient également présents afin de voir le décollage d’un avion qui n’est pas souvent présent sur l’aéroport de Toulouse (sauf pour tous les transports de satellites d’Astrium !).
Comme le chargement a démarré plus tard que prévu, le décollage a eu lieu avec 1/2h de retard, soit à 20h.
Bientôt ce sera à mon tour de prendre l’avion pour Cayenne et de rejoindre le reste de l’équipe d’AIT (Assemblage Intégration et Tests) de GAIA.
Le prochain article sur GAIA se fera probablement de Kourou car je pars ce lundi 2 septembre !