Thomas Pesquet, Oleg Novitskiy et Peggy Whitson lors du roulage de la Soyouz emportant le Soyouz MS01 (Credit: NASA/Bill Ingalls)
Dans 100 jours exactement, le 16 novembre (date planifiée à ce jour), l’astronaute français Thomas Pesquet, l’américaine Peggy Whitson et le russe Oleg Novitskiy vont s’envoler à bord d’un vaisseau Soyouz vers la Station Spatiale Internationale.
A Baïkonour en juin 2016, Thomas Pesquet, Oleg Novitskiy et Peggy Whitson (credit GCTC/Andrei Shelepin.)
Mais que font Thomas et ses coéquipiers en attendant le jour J ?
Et bien, ils s’entraînent ! Depuis sa sélection en 2009, Thomas se prépare à sa mission avec des entraînements divers et très variés.
Outre l’apprentissage du russe pour pouvoir communiquer avec son collègue russe mais aussi apprendre les instructions du Soyouz, Thomas apprend un nombre impressionnant de choses différentes : piloter un Soyouz, faire une sortie extra-véhiculaire, faire des expériences scientifiques qui seront reproduites à bord de la Station, s’entraîner à capturer les cargos venant ravitailler l’ISS, faire de la chirurgie ou du massage cardiaque en cas de problème sur un coéquipier, réparer et entretenir des équipements de la Station comme les toilettes (elles tombent souvent en panne il parait), etc …
Mais aussi, l’équipage effectue une préparation physique intense pour être en pleine forme, en s’entraînant sur des machines identiques à celles présentes dans la Station. Ils feront à bord au minimum 2 heures de sport par jour pour éviter de perdre trop de masse musculaire qui s’accélère avec l’apesanteur.
Thomas Pesquet, entrainement à la sortie spatiale à la Cité des étoiles à Moscou en 2013
Thomas Pesquet à l’entrainement d’une sortie spatiale à la NASA en 2013 (credit NASA)
Thomas Pesquet à l’entrainement dans un vaisseau Soyouz (credit ESA)
Thomas Pesquet à l’entrainement de sortie spatiale dans la piscine du Neutral Buoyancy Lab à Houston (credit Bill Brassard / NASA)
Thomas Pesquet à l’entrainement sur l’ARED, Advanced Resistive Exercise Device (credit Lauren Harnett / NASA)
Les membres d’équipage de l’Expedition 50, Peggy Whitson, Oleg Novitskiy et Thomas Pesquet à la simulation de massage cardiaque dans une maquette de l’ISS (credit : James Blair/NASA)
Les membres d’équipage de l’Expedition 50, Peggy Whitson, Shane Kimbrough et Thomas Pesquet à la simulation de capture d’un cargo ravitaillant l’ISS (credit : James Blair/NASA)
Deux fois doublure d’un précédent équipage
Thomas a été par 2 fois doublures d’équipages partis vers l’ISS. L’équipage de réserve doit être prêt à prendre la place de l’équipage principal jusqu’au dernier moment. Ils se rendent donc à Baïkonour pour le lancement et restent en quarantaine également.
L’équipage Expedition 45 du 2 septembre et l’équipage de réserve; De gauche à droite : les russes Oleg Skripochka et Sergei Prokopiev, le français Thomas Pesquet, le kazakh Aidyn Aimbetov, le russe Sergueï Volkov et le danois Andreas Mogensen (Credit: Gagarin Cosmonaut Training Center)
Et dernièrement, Thomas et ses coéquipiers ont été l’équipage de réserve de l’Expedition 48/49 du Soyouz MS01 :
L’Expedition 48 et leurs doublures au cosmodrome de Baïkonour. De gauche à droite : Kate Rubins, Anatoly Ivanishin, Takuya Onishi, Peggy Whitson, Oleg Novitskiy et Thomas Pesquet (Credit: NASA/Alexander Vysotsky)
L’équipage du Soyouz MS01, Expedition 48/49 et leurs doublure.
De gauche à droite, en bas : Kate Rubins, Anatoly Ivanishin et Takuya Onishi.
De gauche à droite en haut : Peggy Whitson, Oleg Novitskiy et Thomas Pesquet (credit Roscosmos)
Thomas Pesquet, Oleg Novitskiy et Peggy Whitson lors du roulage de la Soyouz emportant le Soyouz MS01 (Credit: NASA/Bill Ingalls)
Les photos officielles annoncent le prochain départ
Au fur et à mesure que le Jour « J » approchent, les agences spatiales officialisent un peu plus les équipages, notamment par la publication des photos officielles :
Photo officielle de Thomas Pesquet en scaphandre de sortie extra-véhiculaire (credit NASA/ESA)Le poster officiel de l’Expedition 50.
De gauche à droite : Andrey Borisenko, Sergey Ryzhikov, Shane Kimbrough, Thomas Pesquet, Peggy Whitson et Oleg Novitskiy (credit NASA)
En tout cas, malgré un entraînement intense, l’ambiance dans l’équipe et même avec l’équipage suivant semble bonne, comme en témoigne cette photo et la déclaration de Thomas : « Très honnêtement, c’est le meilleur équipage du monde !! 😉 «
L’équipage de l’Expédition 51. De gauche à droite: Sasha Misurkin, Mark Vande Hei, Nikolay Tikhonov, Oleg Novitsky et Peggy Whitson (credit Thomas Pesquet)
A noter que les doublures d’Oleg Novitsky, Peggy Whitson et Thomas Pesquet (ISS 50-51) sont Fyodor Yurchikhin, Jack Fischer et Paolo Nespoli (ISS 52-53) et que celles de Sasha Misurkin, Nikolay Tikhonov et Mark Vande Hei (ISS 51-52) sont Sasha Skvortsov (Junior), Ivan Vagner et Scott Tingle (ISS 53-54).
A noter également que Gennadiy Padalka, qui détient déjà le record de durée cumulée dans l’espace avec un total de 878 jours 11 h 29 mn (soit 878 jours et demi) en 5 vols, a été affecté récemment (début juillet) à une 6e mission, Soyuz MS-10 (n° 740) / ISS 57-58, qu’il effectuera (en principe) de la fin septembre 2018 à la fin mars 2019 en compagnie d’Andrei Babkin (1er vol) et de Serena Aunon (1er vol également).
Cette dernière devrait être la 62e « femme de l’espace » (spacewoman) après Kathleen Rubins (60e) et Jeanette Epps (61e).
A noter que les doublures d’Oleg Novitsky, Peggy Whitson et Thomas Pesquet (ISS 50-51) sont Fyodor Yurchikhin, Jack Fischer et Paolo Nespoli (ISS 52-53) et que celles de Sasha Misurkin, Nikolay Tikhonov et Mark Vande Hei (ISS 51-52) sont Sasha Skvortsov (Junior), Ivan Vagner et Scott Tingle (ISS 53-54).
A noter également que Gennadiy Padalka, qui détient déjà le record de durée cumulée dans l’espace avec un total de 878 jours 11 h 29 mn (soit 878 jours et demi) en 5 vols, a été affecté récemment (début juillet) à une 6e mission, Soyuz MS-10 (n° 740) / ISS 57-58, qu’il effectuera (en principe) de la fin septembre 2018 à la fin mars 2019 en compagnie d’Andrei Babkin (1er vol) et de Serena Aunon (1er vol également).
Cette dernière devrait être la 62e « femme de l’espace » (spacewoman) après Kathleen Rubins (60e) et Jeanette Epps (61e).