Premier week end en campagne Gaia
Je suis arrivée en Guyane le lundi 2 septembre au soir. Mon premier week end de repos n’en est pas vraiment un. En fait, nous n’avons qu’un seul jour de repos officiel dans la semaine, le dimanche, car nous travaillons 6 jours sur 7. En fonction des activités sur le satellite, il arrive que certains puissent avoir un samedi ou un autre jour dans la semaine de libre, mais ce n’est pas encore mon tour !
Chaque jour de repos, nous en profitons pour visiter la Guyane. Le territoire est tellement étendu et compte tenu que nous n’avons qu’un jour, nous sommes surtout limités à faire des excursions sur le littoral.
Nous avons la chance d’avoir à notre disposition le support de Freelance Services qui nous permet d’organiser nos sorties car ils connaissent très bien la Guyane, mais aussi, si besoin, ils peuvent nous accompagner dans certaines démarches (très utiles pour les non français surtout) comme par exemple un rendez-vous chez le médecin. Freelance nous donne des conseils de sortie et fait même les réservations auprès des prestataires.
Dimanche, avec 11 de mes collègues, destination le nord ouest !
Nous faisons un premier arrêt à Sinnamary
Puis un second arrêt à Iracoubo pour visiter l’église. Cette église a été décorée par un ancien bagnard à la fin du 19e siècle.
Direction ensuite, Saint Laurent du Maroni. De l’autre côté du fleuve : le Surinam.
Nous faisons une halte rapide au Camp de la Transportation.
Pause déjeuner au restaurant de la Goélette, où j’ai mangé du « jamais-goûté », un poisson péché sur le Maroni
puis direction Saint Jean du Maroni où nous attend notre guide John.
Nous prenons alors une pirogue pour naviguer sur le Maroni, à la frontière entre le Surinam et la Guyane. C’est le moyen de transport le plus répandu dans cette région.
Sur le fleuve, nous faisons 2 arrêts :
Nous nous rendons successivement dans 2 villages des « Noirs-Marrons« . Ce sont des descendants des esclaves envoyés au Surinam pour la récolte du café ou de la canne à sucre qui se sont échappés et rebellés au 17e siècle, et se sont enfuis dans la forêt dans un premier temps puis se sont installés sur les rives du fleuve.
Dans le premier village, il y a l’eau courante, mais pas dans le second. On y ressent la pauvreté et la simplicité.
Un jeune homme construit des pirogues. Elles peuvent être vendues jusqu’à 10000€ si elles sont très longues.
Je suis surtout attirée par les enfants, qui jouent et sont curieux. Les jeunes filles semblent s’occuper des taches ménagères.